13 courts métrages internationaux, primés dans les festivals, sur le thème : « Désir et Libido » avec un entracte et un cocktail convivial !
En avant-première, le court métrage qui a reçu en 2023 le César du meilleur court métrage d'animation : "La vie sexuelle de mamie" d'Urška Djukić et Emilie Pigeard
tarif plein : 8€ tarif réduit (moins de 12 ans, étudiants, demandeurs d'emploi, AAH, adhérents CinéToile) : 6€
Un voyage intérieur, révélateur d’une part de notre intimité, assumée ou inavouée. Un travelling avant sur l’éveil du désir à la sensualité, des plaisirs secrets d’alcôves, sans tabou ni préjugé.
Entre autres, :
Michel Ocelot, auteur en 1998 de Kirikou et la sorcière avec ses 1 400 000 entrées à la fin de son exploitation, a une filmographie essentiellement dédiée au « jeune public ». Inspiré d’une fable médiévale, Les Quatre Vœux… est aux antipodes, une totale curiosité à découvrir absolument. Une surprise !
En 1996, François Ozon n’a pas encore réalisé de long métrage. Aujourd’hui, figure reconnue du cinéma français, il a plus d’une vingtaine de longs métrages à son actif. À Clermont, quatre de ses courts métrages sont présentés en compétition entre 1994 et 1999, et, cette année-là, le jury lui décerne une mention d’honneur pour l’ensemble de ses courts métrages. Une robe d’été, témoin d’une liberté sexuelle débridée, développe les motifs de la sexualité et de l’ambivalence qui font partie de ses thèmes privilégiés.
La société d’aujourd’hui est le fruit de celle d’hier avec, néanmoins, les émancipations souvent acquises au prix de luttes longues et difficiles. Il faut donc absolument voir et mettre en résonance le court métrage Doux Jésus (2022) de la Canadienne Lori Malépart-Traversy. Ce documentaire animé, très court, remet aussi en question les interdits imposés par la morale religieuse sur le corps et les désirs féminins. Mais on saisit dans le témoignage de la jeune femme qu’elle arrive en fin de compte à transgresser cette morale répressive où Jésus devient, somme toute, un amant acceptable même si elle n’est jamais arrivée à imaginer son pénis.